A l’occasion de la journée du digital, nous avons reçu Rial Lemhachheche, Responsable Partenariats chez FollowAnalytics – éditeur no code d’application mobile sur base de site web – et Jérôme Meyer, Directeur des Opérations chez Relatia lors d’une conférence animée par Emile Arriat, directeur commercial chez Ad4Screen.
En 2010, nous avons pu observer un boom des applications mobiles qui occupent encore aujourd’hui une place prépondérante dans la stratégie digitale des annonceurs.
Suite à une étude réalisée auprès des clients Ad4Screen, on constate qu’un porteur d’application possède un panier moyen et une fréquence d’achat bien supérieurs à un client non équipé. C’est donc un canal très important qui représente un réel enjeu aujourd’hui pour les entreprises.
Quelle est la place des apps aujourd’hui ?
Côté FollowAnalytics, on observe depuis l’année dernière le réveil d’un certain nombre de marques qui avaient déjà une application mais qui ont voulu accélérer sur ce levier depuis la pandémie. Ces derniers ont réalisé que l’application représentait une réelle ressource marketing à cette période.
L’application a également été au cœur de la stratégie des annonceurs lors de la réouverture des points de vente en raison de sa capacité à driver du trafic vers les stores.
Beaucoup de clients qui n’avaient pas prévu de lancer une app en ont aujourd’hui fait un canal de fidélité et d’omnicanalité.
Côté Relatia, on observe sensiblement les mêmes comportements. Beaucoup de clients qui avaient anciennement abandonné l’app y sont retourné suite à la crise. Ce qui est une stratégie payante quand on sait que les meilleurs utilisateurs sont les porteurs d’app et que de nombreux moyens permettent aujourd’hui d’en faire un outil de communication privilégié.
Quels sont les enjeux aujourd’hui autour des apps ?
L’avantage de l’application est que tout y est trackable via les outils M-CRM. Ces derniers permettent de réactiver des utilisateurs avec des push, de relancer des paniers abandonnés avec des outils in-app et de suivre le comportement de l’utilisateur au sein de l’app. Tout cela permet une meilleure réactivité côté annonceur via un levier beaucoup plus puissant que l’email et le sms quand on sait que 100% des utilisateurs Android sont optin aux push et entre 50 et 70% côté iOS.
Retrouvez notre article sur les impacts d’iOS 15 sur votre marketing relationnel
Relatia accompagne de nombreux clients sur leur programme M-CRM ; comment avoir un meilleur taux d’optin, comment appréhender les nouvelles règles RGPD d’Apple, comment faire revenir un utilisateur dans l’app, quel est le bon moment pour envoyer des push…
L’enjeux de l’application pour Riad est de fluidifier le parcours de l’utilisateur avec des technologies comme le face / touch ID qui permettent de simplifier sa démarche.
Quels sont les avantages et inconvénients à développer une app en natif ou en hybride ?
Une application native est une application développée comme historiquement en partant de 0.
Ce type de développement possède plusieurs avantages :
- Possibilité de développer une application différente du site web responsive et de réaliser 2 univers différents
- Possibilité de différencier les applications Android et iOS dont les usages et fonctionnalités ne sont pas toujours les mêmes
- Meilleure gestion du hors ligne
- Meilleure fluidité dans l’utilisation
Une application hybride se caractérise par le développement d’une application à partir d’un site web responsive.
- Développement plus rapide
- Adapté à une démarche ROIste
- Moins coûteux
Tout dépend des objectifs et des ressources des annonceurs. Beaucoup d’entre eux font le choix de ne pas développer d’application et de favoriser leur site internet faute de temps et de moyens. L’hybride peut être une bonne solution dans ce type de cas.
Quelles sont les best practices pour équiper prospects et clients avec l’application ?
Avant même de faire du média payant, il est primordial d’équiper l’audience existante avec l’app.
Relatia a développé dans ce sens une série d’outils permettant de générer des installations via les leviers propriétaires des annonceurs.
Le Pixmail par exemple, est un outil intégré dans les emails qui déclenche une bannière proposant de télécharger l’application uniquement pour les utilisateurs ouvrant le mail sur mobile. Il existe un équivalent également sur site web. D’autres recours sont également possible : sms ou email automatiques pour mettre en avant ou partager une app.
En complémentarité des leviers internes, la mise en place de jeux concours avec un dispositif uniquement disponible sur l’application peut aussi permettre de créer une appétence autour de l’app et de fidéliser les mobinautes.
FollowAnalytics recommande l’utilisation du deeplink encore trop peu adopté par les annonceurs et la mise en place de campagnes de referral.
En complément, la partie media payant est essentielle pour générer des installations ainsi que le retargeting pour réactiver les porteurs et conserver de bons taux de rétention au sein de l’app.
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Quels sont les do/don’t en 2021 ?
Il est fortement déconseillé d’exposer l’optin push et RGPD à la première ouverture. De même pour l’accès à la géolocalisation et à l’appareil photo qu’il est préférable d’afficher uniquement lorsque l’utilisateur en a besoin.
Simplifier l’utilisation au sein de l’app est également primordial : il faut répondre à l’objectif de l’utilisateur simplement.
Les OS ont certaines fonctionnalités qui permettent par exemple de rentrer l’adresse, adresse mail, carte bancaire par défaut, ce qui peut avoir un bon impact sur la conversion.
Enfin il est indispensable de tester continuellement pour améliorer ses performances.
Retrouver le replay de la session comment renouveler son application mobile en 2021
